divers ... et d'automne pour bicounette87

19 octobre 2008

divers ... et d'automne pour bicounette87

Ce jour, départ 09h00 pour ma "première maison du samedi et du dimanche matin", officiellement pour 3 heures, en fait j'en repars à 13h30. quelques minutes plus tardme voici dans la 2ème maison de la jounée.

Nous avons un programme : aller à Bessines chez gamm vert , pour quelques menues fournitures nécessaires aux perruches.
Balayage des feuilles dehors, lavage de la cuisine promptement expédiés, fouette cocher , nous voilà parties.

A Bessines, des travaux interdisent le parcours habituel. Pas de déviation, on tourne dès que possible , d'autres tâtonnements et un coup de klaxon bien intentionné d'un gentil conducteur derrière, quand nous nous engageons sur un parking sans issue, nous voici rendues à bon port.
Promenade dans amm vert, supputations, nous avisons de part et d'autre, et trouvons le millet et le nouveau perchoir, ainsi que l'os de seiche désirés. Je suis restée très sage : simplement quelques bulbes.
Sur le chemin du retour , nous devons nous arrêter pour lui ramasser qq châtaignes. Nos premiers arrêts s'avèrent infructueux : fruits petits, et lieux déjà ratissés par d'autres promeneurs

Elle me guide vers un endroit qu'elle connait, à Laurière. Nous empruntons le débutdu petit chemin, et je pose la voiture, sur une aire garnie de gravillons. Le chemin continue de part et d'autre, des gros arbres ont perdu moult bogues... panier en mains et gants en plastique nous ramassons.

Là aussi d'autres sont passés, mais , plus près de la clôture ils n 'ont pas écumé l'herbe et les fougères. Le peti panier ne croule pas sous le poids du trésor, mais il y a quelques poêlées en perspective. Ma petite madame me dit d'en prendre pour moi, mais je l'en dissuade, j'irai avec Xavier , Mercredi, car il ne faut plus trop sursoir, visiblement d'autres n'ont pas attendu pour ramasser activement. Une voiture avec sa caravane passe devant nous et nous klaxonne gaiement avant de rejoindre la route. Ma voiture va t elle gêner, je peux la déplacer leur dis je, non non ça passe à l'aise... Tout le monde est de bonne humeur aujourd'hui.

Nous repartons peu après, clac , fermeture des portes, démarrage en douceur , j'amorce le demi tour. J'hésite à poursuivreplus loin, on voit un espace, mais d'où je suis je ne vois pas si il sera aisé de manoeuvrer, ou si le chemin se rétrécit. J'ai toute la place nécessaire ici, j'y vais doucemen. Riou rou rou, les roues avant patinent. Je n'insiste pas, marche arrière, je laisse la voiture reculer de 50 cms (il y a une très légère déclivité), braque lesroues avant dans l'autre sens, et redémarre en marche avant délicatement. Niet niet , elle patine dans les gravillons. Plusieurs tentatives plus tard, la voiture neveut même plus reculer, bien près du grillage, et des vaches qui sont derrière. Elle est posée, et n'en démord pas. Une première voiture est arrêtée sur la route un peu plus loin (coup d chance il en est passée une), un couple avec deux enfants. Ils descendent pour nous prêter main forte. Le monsieur n'aura aucun résultat lui non plus. Pousser la voiture : elle est trop lourde.

Peu de temps après un camion (entreprise de jardinage de bersac) , hélé par ta maman , nous rejoint. Conciliabules, hésitations ,tour de la voiture, le bas de caisse touche, j'ai une prise pour remorquer, mais à l'arrière , et leur camion est devant....
La situation semble finalement plus complexe que prevu.
Je ne le dis pas ouvertement mais je commence à m'inquiéter quelque peu.

Des images de calandre arrachée pendant que le cmion tire, ou de dessous ravagé me traversent l'esprit, bien que je m'évertue à rassurer ma mammie "oh la la claude, tout ça c'est de ma faute, c'est moi qui ait eu envie de châtaignes, et c'est moi qui vous ai amené ici, et c'st pour m'éviter de marcher que vous ne vous êtes pas garée sur la route , et puis et puis... C'est vrai, mais je la rassure, et d'ailleurs le conducteur est maître à bord après

Dieu (tiens d'ailleurs, mon ange gardien où est il ? il fait un petit siestou sans doute ??)

Enfin , avec des sangles , de la réflexion ,de l'initiative, ils ont sorti la voiture, tels deux nobles chevaliers au secours de dames en péril.

Nous avons demandé combien nous leur devions , mais tout le monde refuse. ma petite madame insiste pour me donner 4/ euros, que je refile aux gamins , et du coffre de la voiture je sors deux bouteilles d'apéro que les messieurs accepteront tout de même.

Ma petite madame est un peu ennuyée de ces soucis, mais moi, forte de cet heureux dénouement je ne vois que le côté amusant de la chose, et elle finit par en rire gaiement.Nous sommes rentrées, gaies comme deux pinsons .

Tout de même, c'est la pemière fois qu'une telle aventure m'arrive. Ah , il m'en arrive avec mes mammies.L'air de rien, il est 17h quand j'arrive à la maison. Je me jette sur la cafetière, car depuis 8h30 ce matin je n'ai rien mangé ni bu.

Bicounette87 vous dit à un autre jour.