L'armistice et bicounette87
Pratiquement chaque soir, en me glissant dans mon lit , je me remémore les bons et mauvais moments de la journée, me souviens que si je n'avais plus demain Bicounet, mon fils, ma maison (bien petite et toute à refaire, mais bon, c'est mon toit), je référerais mourir.
Il m'arrive de penser aux maman, mamans, dans des pays lointains, qui élèvent des enfants dans des pays en guerre, et de me souvenir que si je vis dans une France libre, c'est grâce à des milliers d'hommes qui se sont battus pour cela.Je bénéficie de leur efforts, de leurs combats, de leurs souffrances, de leurs morts souvent. Tout ça pour plein d'autres, mais aussi pour moi et ceux que je chéris.
Toutefois, il faut bien que mon fils chante dans la chorale de l'école du village pour que j'aille à la cérémonie devant le monument aux morts.
Sous un ciel gris , les douze enfants , après le discours de Madame le Maire , ont lu un fort beau texte, ont chanté le chant des Marais (que j'avais déjà entendu occasionnellement, mais connaissais peu) et , cela va de soi, le chant des partisans)
Trois anciens combattants étaient là , dont deux avec leurs béquilles, et raidis par l'effort qu'ils accomplissaient.
Et, juste devant les pompiers, un petit garçon , avec son manteau rouge , et son doudou , symbole de l'avenir m'a énormément attendrie. Cette photo ne sera jamais aussi célèbre que celle du fils de J.F KENNEDY saluant à l'enterrement de son père, (la photographe n'a pas de talent particulier, et l'enfant est un anonyme) mais c'était un bien joli clin d'oeil de la vie.
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.Et on n'est pas obligé d'être d'accord, mais quand j'écoute la Marseillaise, ça me remue, encore et toujours.
A bientôt
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