de la peine , beaucoup de pein pour bicounette87

Beaucoup beaucoup de chagrin à lhorizon.

Alain, le "petit frère" de Bicounet va mal, très mal.

Sa transplantation cardiaque remonte à 17 ans. 17 années heureuses, qu'il a vécues "comme tout le monde".

Seulemen t , les anti rejets, pour être efficaces, ne sont pas innocents, de tant s'en faut.Et il faut les prendre à vie.

Il y a quelques années, il avait fallu opérer ses deux uyeux d'une cataracte sévère, consécutives aux anti rejets.
Puis , les reins étaient rès touchés , et depuis plus d un an , c'est 3 dialyses par semaine (ce qui est très fatiguant, et qui "bouffe" un jour sur deux).

Il y a deux ans, un cancer du poumon avait pu être enrayé, mais il est réapparu depuis quelques mois. Adapter un chimio avec des anti rejets et des dialyses, c'est très trèscompliqué, limite mission impossible.

D'autres problèmes sont apparus : un cathéter avait déclenché une infection récurrente aux oreilles, et il ne peut quasiment plus parler.

Il est hospitalisé depuis plusieurs semaines, mais depuis deux semaines il fait des crises de rejet. La semaine dernière il fallut interrompre les dialyses car le coeur flanchait. Il est actuellement sous morphine tant il souffre, on lui fait des dialyses quan d il peut les supporter, et rien d'autre, car en somme il n'y a pas grand chose d'autre que l on puisse tenter.

Je suppose qu'il va mourir dans peu de temps. S'agit il de semaines, de jours ??? Peut on parler de mois : nul ne le sait mais le pronostic est très réservé.

Nous voyions souvent Alain , je l'aime bien. Il avait toujours moult activités en cours, et des projets dans des domaines si différents : la politique, la musique , la peinture , le bricolage, la lecture et j en passe et j en passe.

Et puis, pour Bicounet quel chagrin. Tous , dans la fratrie , se serrent les coudes et s'aiment très fort. Mais avec Alain , plus jeune de seulement  deux ans, il a fait  plein de choses dans sa jeunesse, car ils étaient vraiment dans la même tranche d'âge. Bicounet vasouffrir, énormément souffrir, même si il n'en parlera pas, et je sais bien que même si je le souhaite , je ne pourrai adoucir sa souffrance.

J'ai tenté d'expliquer, à l'avance , la situation à Xavier, mais il m'a interrompu dès le début, en pleurant. "Non non ,je veux pas que tu m en parles, je veux pas y penser , tais toi tais toi je veux pas savoir" Je me suis tue, et ai simplement fait des câlins.Mais c'est reculer pour mieux sauter, et ce sera très dur pour mon petit garçon.

Enfin, Alain s'occupait énormément de Mammie, y dormant souvent deux n uits par semaine. Même si nous autres l'entourons et l'aidons pour les courses , l entretien de plein de choses ce ne sera pas pareil. Et puis , pour une maman voir mourir son fils à 55 ans, quelle tristesse.

Il n'y a pas de remède, pas de solution.
La mort fait partie de la vie, mais, dans l'immédiat son ombre plâne sur la petite maison dans la prairie

Comments

[Roxy]

Voilà le côté sombre - le côté technique - des miracles médicaux.
Pour le côté affectif, quelle tristesse doit être la vôtre, bien avant le moment fatidique de la séparation.
De tout coeur avec vous pour affronter les jours qui viennent.

[Maryline]

La vie est douce et puis se montre soudainement cruelle avec ceux qui nous sont "chairs"...On se pose de nombreuses questions et nous n'avons pas toujours les réponses adéquates...

[mamienne]

Quoi dire ?
Essayer de se préparer au mieux de l'imminence de son départ délivrance si douloureux soit-il pour ceux qui restent et trouvent un grand vide que le temps remplira de bons souvenirs .