avatar
Lorsqu'Avatar est passé dans le village à côté de chez nous , j'y conduisis mon fils. Ce n'était que deux mois après sa sortie en salle, et il me semblait qu il ne fallait pas laisser passer l'occasion.
Toutefois, je me méfie des films entourés d'un fort battage publicitaire
Et bien j'ai été « cramponnée « du début à la fin. Non que l'histoire n'ait été exploitée sous de multiples formes ; Le beau mec, conquérant, qui en pince pour la belle autochtone, avec fin heureuse ou désastreuse, pas vraiment une nouveauté.
Naturellement, comme toujours les braves gars du coin ne demandent rien à personne, mais comme leur planète renferme des ressources qui font besoin aux terriens, on va les dépouiller.
Le héros (marine en fauteuil roulant pour mieux attendrir les cœurs compatissants) va intégrer une équipe de scientifique (en remplacement de son frère jumeau bêtement assassiné pour quelques dollars) sera chargé d'infiltrer les locaux, bien sûr l'idylle aboutira entre lui et la fille du chef, et il devra batailler pour protéger ce monde, contre les siens
Mais il y a plein d'émotions annexes (le mépris des scientifiques pour le marine musclé, la dure adaptation à un monde différent, mais aussi la joie partagée entre le professeur et l'élève qui a difficilement appris, la rivalité avec le prétendant précédent, la rage de la belle lorsque la trahison est découverte, la douleur de voir son monde détruit, etc. etc)
Les machines de guerre créées par les terriens sont horribles et redoutables, le monde de l autre planète est souvent sublime, et pendant le dernier quart d heure, alors que je me demandais qui allait gagner, je pensais « j'aurais du aller voir la fin sur internet »
Alors, puisque nous avons été enchantés, pas de doute : il faut acheter le DVD
Vive la société de consommation
ps : je m interroge : sur mes télévisions, écran de trente six centimètres, cela ne va t il pas perdre un peu de puissance, de peps?